Début juin, l’herbe a beaucoup poussé, le printemps était arrosé.
On pourrait craindre qu’elle ne soit tondue très court partout.
Partout non, certains parcs et jardins semblent vouloir suivre une autre voie, celle d’une belle herbe haute le temps que les graminées aient disséminé tout ce qu’elle peuvent contenir de graines. Résultat, des jardins enfin redevenus naturels, le temps de cette trêve. Un exemple de cette gestion, le parc des Hauldres à Moissy-cramayel, au bord du rû du même nom. Il y a quelques années le même gazon qu’ailleurs à cette saison. Aujourd’hui un effort réel de gestion qui apparemment ne gêne personne. Personne, peut être pas, mais en tout cas le choix a été fait et il en contente d’autres qui avaient fini par ne plus y croire, à l’herbe longue que l’on voit dans les photographies anciennes et qui avait disparue depuis longtemps.
Bien sûr, il ne s’agit pas de passer de 100% de surfaces tondues à ras à 100% de hautes herbes qui se couchent sur les cheminements ou qui empêchent de voir, etc...
Le bon sens reste de mise, des précautions doivent être prises. Dans cet exemple, on voit que le bord du rû a été dégagé pour éviter des chutes liées à un manque de visibilité. Ailleurs ce sont les promeneurs qui se chargent d’ouvrir des cheminements et de coucher l’herbe. Apparemment ils n’ont pas eu peur d’affronter cet obstacle… qui reste provisoire, parce que la prochaine tonte ne manquera pas d’arriver. Il restera quelques images pour témoigner de ce court moment. A revoir l’année prochaine à la même date… avec l’espoir que d’autres sites, d’autres parcs diffuseront ce nouveau savoir-faire et que l’herbe va gagner la ville comme elle reconquière les bords de route.